Concrètement, pour assurer la confidentialité de nos données, on utilise deux opérations : le chiffrement, puis le déchiffrement.
Première étape : le chiffrement
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Pour un exemple d’usage pratique, prenons le message suivant1 :
Les spaghetti sont dans le placard.
Après avoir chiffré ce message en utilisant le logiciel GnuPG avec l’algorithme AES256, et comme phrase de passe « ceci est un secret », on obtient :
-----BEGIN PGP MESSAGE-----
jA0ECQMCRM0lmTSIONRg0lkBWGQI76cQOocEvdBhX6BM2AU6aYSPYymSqj8ihFXu
wV1GVraWuwEt4XnLc3F+OxT3EaXINMHdH9oydA92WDkaqPEnjsWQs/oSCeZ3WXoB
9mf9y6jzqozEHw==
=T6eN
-----END PGP MESSAGE-----
Voici donc l’aspect que prend un texte après chiffrement : son contenu est devenu parfaitement imbuvable. Les données « en clair », lisibles par tout le monde, ont été transformées en un autre format, incompréhensible pour qui ne possède pas la clé.
Deuxième étape : le déchiffrement
Pour le déchiffrement, il nous suffira d’utiliser de nouveau GnuPG, avec notre texte chiffré, cette fois. GnuPG nous demandera la phrase de passe ayant servi à chiffrer notre texte, et si cette dernière est correcte, on obtiendra enfin l’information qui nous manquait pour préparer le déjeuner.
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Ce message est d’une très haute importance stratégique pour des personnes qu’on inviterait chez soi. Il est donc crucial de le chiffrer.↩