Enfin, une façon simple mais efficace d'empêcher l'accès à un site web est de le supprimer des moteurs de recherches et autres annuaires : on parle de déréférencement. Le site existe toujours, mais il n'apparaît plus sur les moteurs de recherche (par exemple google).
En France, le déréférencement fait partie des techniques de blocage administratif des sites : l'office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication transmet aux moteurs de recherches ou aux annuaires une liste d'adresses qu'il considère comme ayant du contenu pédopornographique, provoquant « directement à des actes de terrorisme » ou en faisant « l'apologie »1. Ils ont alors 48 heures pour faire en sorte que ces adresses n'aparaissent plus dans leurs résultats. 855 demandes de déréférencement ont été faites en 20152.
République française, 2015, décret n° 2015-253 du 4 mars 2015 relatif au déréférencement des sites provoquant à des actes de terrorisme ou en faisant l'apologie et des sites diffusant des images et représentations de mineurs à caractère pornographique.↩
Alexandre Linden, 2016, rapport d’activité 2015 de la personnalité qualifiée prévue par l’article 6-1 de la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 créé par la loi n° 2014-1353 du 13 novembre 2014 renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme, CNIL, p. 9.↩